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Si la musique est véritablement la langue des émotions, Victor O (Emmanuel Valere pour l’état civil) sait la manier avec ferveur. Fort de 27 ans de carrière, le chanteur d’origine martiniquaise ne sait pourtant jamais sur quel chemin le conduira une chanson. Auteur, chroniqueur et fin observateur du monde, la créole pop est devenue son style de prédilection. En 2009, Victor O s’est lancé en solo avec un 1er album Revolución Karibeana, qui balaie ses influences : des mélodies légères teintées de zouk, reggae et soul, parfois à tendance prophétique…

A l’élection de Barack Obama, à la présidence des Etats-Unis, il fait le buzz dans les médias nationaux, pour avoir sorti en 2007 un titre visionnaire, Aboubacar 53%, accompagné d’un clip, sur l’élection en France, d’un premier président noir, avec 53 % des suffrages, soit le même score que faisait, quasiment un an et demi plus tard, Barack Obama ! Avant ce premier album solo, Victor O a donné de la voix dans le reggae electro (Dafaïtagazz), le funk caribéen (Gonaïve), le hip-hop, la variété (collaboration avec Clémentine Célarié). Cette Revolución, c’est donc d’abord la sienne : la redécouverte de son île, de ses sonorités après de longues années passées dans l’Hexagone. Il reprend d’ailleurs à la fin du disque Ma maman m’a dit, d’Eugène Mona, flûtiste et chanteur essentiel de la Martinique, comme un hommage à la richesse culturelle de l’île.
Victor O, est devenu un artiste majeur de la nouvelle scène caribéenne. Il signe son troisième opus “Suite 101”, sortit cette année 2019. Ce nouvel album est un voyage musical aux sonorités chaleureuses et aux thématiques universelles. Il le présentera sur scène, son terrain de prédilection, à Paris et aux Antilles, puis sur les scènes de province et les festivals. En créole, français et anglais, Victor O dit les choses avec une sensibilité à fleur de mots, sous un calme et une volupté d’apparence.Texte à venir