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Thierry Vaton semble être né sous une bonne étoile. La chance n’a cessé de croiser son chemin. Il y a d’abord eu la présence de ce piano dans la maison familiale, à Fort-de-France (Martinique) où il naît le 1er avril 1966. Un élément déclencheur dans l’envol de sa vocation.

Même si la batterie fut son premier instrument, s’il a eu quelques velléités pour la flûte, c’est sur ce clavier qu’il passait le plus clair de son temps, essayant de jouer d‘oreille ce qu’il entendait à la radio : La Perfecta, groupe en pointe alors à la Martinique, les Frères Déjean, d’autres groupes d’Haïti. Ses parents, mélomanes (le papa joue du saxophone), encouragent son élan musical, lui font prendre des cours de piano vers 6-7 ans. La musique classique sera son premier terrain de jeu sérieux.

Après son arrivée à Paris, il va ressentir une autre irrésistible attirance : le jazz le captive. Il craque entre autres pour Herbie Hancock et surtout pour celui qui deviendra son « pianiste de chevet » : Chick Corea. Il parle encore de « chance » à propos de sa rencontre avec lui lors d’un festival en Arménie.

Thierry a commencé sa carrière professionnelle à 21 ans. Des sessions de studio, des concerts en club (dont Le Baisé Salé, à Paris), avec une foule de talents sûrs, de voix épatantes, par exemple Angélique Kidjo qu’il continue d’accompagner sur scène jusqu’à aujourd’hui. Il s’est mis également à écrire ses premiers arrangements dès 1987, sollicité par Dédé Saint-Prix pour l’album Lerdou.